La Grand’Combe

Née directement de l’exploitation des mines, La Grand-Combe a été érigée en commune le 17 juin 1846 et en chef lieu de canton en 1858. La commune est née de la mine, par la mine et pour la mine. Mais si ce passé industriel est désormais révolu, la ville ne l’a jamais oublié et a réussi à le transformer en socle de son avenir.

Exemple de cet ancrage : la Maison du mineur, rénovée en 2001 et gérée aujourd’hui par Alès Agglomération, propose une rétrospective réaliste du travail et de l’univers des gueules noires. Une découverte émouvante du patrimoine et de l’histoire du bassin minier de La Grand-Combe, notamment dans la “salle des pendus”, où les mineurs, avant la descente jusqu’à 800 mètres de profondeur, suspendaient leurs habits dans des paniers métalliques.

La cité des “mans negras e pan blanc” (mains noires, pain blanc) associe la ville à la campagne, des beaux paysages de collines et des services de proximité. Au cœur de la Cévenne, dans les forêts de pins et de châtaigniers, La Grand-Combe est une étape sur la route des vacances : chemins de randonnée, tennis, mur d’escalade, baignade.

Grace à l’aérodrome de Champclauson, on peut découvrir l’ensemble vu du ciel, en suivant un stage de vol à voile et d’ULM. Et c’est à cheval que l’on achèvera cette découverte grâce au centre équestre.

À l’ombre des platanes de l’esplanade Jean-Jaurès, les amateurs de marchés cévenols trouveront tous les mercredis et samedis matins, les nombreux produits du terroir : charcuteries, pélardons, volailles, gibiers, fruits et légumes, miels, huiles d’olive, châtaignes, champignons…

En toutes saisons, La Grand-Combe permet l’évasion verte, la découverte de paysages encore préservés et offre la tranquillité de ses hameaux.